En parlant, tout à l'heure, des différents protocoles d'études cliniques impliquant l'hydroxychloroquine et l'azithromycine, seules ou en bithérapie, je précise que je faisais référence à celle de Montpellier. Je sais que, sur ce sujet très sensible, je me dois d'être le plus précis possible. Retenons donc qu'il y a plusieurs protocoles d'études cliniques.
Je remercie Mme Panot d'avoir rectifié son affirmation d'hier, selon laquelle j'aurais expressément demandé aux médecins de limiter les doses de morphine. Le Premier ministre et moi-même avons déjà avons abordé ce soir, de façon assez détaillée, les difficultés et les tensions concernant certains médicaments. Aussi, je n'y reviens pas.
L'oxygène médical indispensable pour les réanimations se présente plutôt sous forme liquide qu'en bouteille. Nous avons en France un grand producteur mondial d'oxygène médical, Air Liquide, avec qui nous travaillons depuis des années et qui fournit aussi l'Europe et une partie du monde.
Quant à la protection des soignants, j'ai, là aussi, essayé d'être le plus factuel possible au début de mon audition, parlant même du déstockage de 300 000 blouses et de 100 000 surblouses en direction des hôpitaux, où l'activité virale est la plus dense.