Le groupe Les Républicains est solidaire des soignants, des acteurs de la sécurité civile et des citoyens touchés dans leur chair.
En 2010, après la pandémie de H1N1, le rapport sur la mutation des virus et la gestion des pandémies dont j'étais corapporteur indiquait que le confinement était la meilleure barrière à la propagation du virus. Il a démontré son efficacité à l'étranger et dernièrement à Wuhan ; après trois semaines et demie, il donne de premiers résultats intéressants dans notre pays.
Mais il y a des trous dans la raquette : si certaines zones respectent les mesures, certains quartiers, voire certains départements, ne sont pas confinés du tout. De plus, passez-moi l'expression, l'on voit à la télévision de nombreux je-m'en-foutistes. À cet égard, le mot « déconfinement », employé la semaine dernière, a probablement été interprété, à tort, comme un signal de liberté par une population qui n'attend que cela.
En outre, la coexistence de décisions préfectorales avec des arrêtés municipaux d'interdiction ou de dérogation résulte-t-elle d'une politique délibérée de décentralisation ? L'unité de la nation en matière de confinement ne risque-t-elle pas d'en être perturbée ?
Enfin, puisque vous avez détaillé le fonctionnement de la CIC installée place Beauvau, pouvez-vous nous expliquer pourquoi un délégué interministériel n'a pas été désigné, comme il y a dix ans, pour la lutte contre la grippe aviaire ?