La première table ronde porte sur la prévention des crises et propose trois groupes d'intervenants. Dans le premier groupe intervient M. Dominique Robin, directeur d'AtmoSud, l'une des associations agréées de surveillance de la qualité de l'air (AASQA). Ces structures sont présentes dans chaque région, et sont relativement anciennes, elles datent des années 1970. Il serait intéressant de savoir pourquoi ce sont des associations. Vous allez nous expliquer comment fonctionne AtmoSud, chargée du suivi de la qualité de l'air dans la région PACA, et de quels moyens vous disposez.
Dans le domaine de l'eau, nous aurons le témoignage de Mme Véronique Heim, directrice Études et prospective au syndicat des eaux d'Île-de-France (SEDIF). Ce syndicat important fonctionne bien, sans manifestations massives de mécontentement, ce qui est déjà une satisfaction. Vous nous parlerez des moyens de mesure et des capteurs que vous utilisez pour une veille continue de la qualité de l'eau dans le cadre de la prévention et de l'anticipation des crises.
Enfin, nous nous tournerons vers l'INERIS (Institut national de l'environnement industriel et des risques), qui m'est familier, parce qu'il est né du CERCHAR (Centre de recherche des Charbonnages de France), dont la Lorraine a été le dernier pilier. Le CERCHAR a fusionné avec un organisme comparable dédié à la chimie, il me semble. M. Bernard Piquette, vous êtes directeur risques accidentels de l'INERIS, et vous êtes accompagné de M. Christophe Proust, délégué scientifique de cette direction des risques. Nous connaissons bien l'INERIS, un établissement public industriel et commercial qui travaille pour l'industrie et pour le service public. Il apporte une valeur ajoutée considérable.