Je n'ai presque rien à ajouter. Je tirerai les conclusions en fin d'audition. Je vais insister sur l'esprit dans lequel nous organisons ces tables rondes et les sujets auxquels nous avons été confrontés à l'occasion du drame de Notre-Dame de Paris et du drame de Lubrizol. Ce sont toujours les mêmes questions : Comment anticiper ? Comment informer ? Comment agir au plus vite ? Quelle est la bonne réaction à adopter au fur et à mesure du déroulé de l'événement ? Et comment la voix des sciences et technologies, des agences, des organismes, peut-elle se faire entendre, quand une catastrophe se produit, pour surnager dans le tumulte médiatique qui s'ensuit ? Il s'agit de transmettre les bons messages, à la fois en responsabilité et en dehors des mouvements de panique.
À l'occasion de l'incendie de Notre-Dame de Paris, une audition nous avait alertés sur la grande complexité du diagnostic et des mesures, l'importance d'avoir la bonne couverture en capteurs, en éléments de diagnostic et de mesure, et ce dès que les événements se produisent, avant que les événements ne se produisent, juste après que les événements se produisent. Tout cela participe d'une bonne gestion de la crise par la puissance publique.
Chers amis, chers collègues, chers invités, voilà l'état d'esprit dans lequel nous allons mener ces auditions, avec cette question : quelles sont les recommandations que nous devons faire dans la foulée de cette audition pour avoir les meilleurs services dans l'intérêt public ?