- Je ne vais pas déflorer ce que dira Véronique Delmas, qui était en première ligne. Je peux vous dire, pour avoir été confronté au même sujet, certes d'une ampleur différente, que souvent il existe une véritable méconnaissance de ce qui est réellement en train d'être émis, soit sous forme d'évaporation – dans le cas d'espèce, nous avions plutôt des systèmes à ciel ouvert – soit via des combustions complexes. Pour Lubrizol, il y avait beaucoup de molécules, d'où l'importance de disposer d'outils qui permettent d'avoir rapidement une idée, en termes de mesures, des molécules susceptibles d'être présentes dans les panaches ou dans les effluves, mais aussi d'avoir une meilleure information préalable sur la localisation des substances-sources. Cela pose des questions de confidentialité par rapport à des actions possibles de terrorisme, mais je pense qu'il faut des boucles de confidentialité qui permettent aux techniciens intervenants d'avoir des informations de meilleure qualité. Cela fait vraiment partie des enjeux.