Cela renvoie à la question de l'indépendance. Aujourd'hui nous avons un financement tripartite. La contribution de l'État dépend des structures régionales, les équilibres financiers étant aussi liés à ces gouvernances, mais elle représente environ un tiers de nos financements. Une part importante vient de dons libératoires, de taxes parafiscales des industriels, selon le principe du « pollueur-payeur ». La loi de 1996 sur l'air et l'utilisation rationnelle de l'énergie, soutenue par Corinne Lepage, avait établi un don libératoire. Pour AtmoSud, ces dons représentent environ 50 % de notre financement. Le reste, environ 20 %, vient des collectivités et de diverses études européennes en particulier. Voilà pour les équilibres.