Concernant les questions posées sur le thème de l'eau, monsieur Piednoir, vous avez raison, en sous-jacent de la question du tritium, il y avait le débat global sur le nucléaire en France.
Nous avons sollicité l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) qui a apporté des réponses. Il s'avère aussi que la situation avait été orchestrée par les médias, notamment par le Canard Enchaîné qui avait repris, d'une façon qui n'était pas complètement objective, les éléments sur les mesures.
Les données sont publiées, elles sont transparentes. L'étude avait été faite à partir du contrôle réglementaire des agences régionales de santé (ARS). Nous les avons ajoutées dans nos messages à la population. En effet, nous publions les analyses et nous les accompagnons de petits bulletins. Dorénavant, nous indiquons les valeurs du tritium. Je pense que la transparence est très importante dans la communication envers les citoyens.
Je ne peux que partager votre constat sur l'état des cours d'eau et des masses d'eau. Certaines masses d'eau sont vraiment en mauvais état, d'où l'intérêt de mener des actions pour prévenir les pollutions à la source et que tout le monde, industriels, agriculteurs, toute la chaîne prenne conscience de la nécessité de réfléchir, à la source, aux études de risques et à la manière de lutter contre les pollutions.
Pour répondre à la question de Mme Préville, nous nous préoccupons des micro-plastiques. Nous avons lancé une étude avec des laboratoires de l'Université de Créteil qui porte sur les mesures dans la ressource et dans l'eau produite. Je ne peux que conseiller à tout le monde de boire l'eau du robinet. Cela évite d'utiliser des bouteilles en plastique.