En tout cas, c'est ce qui se passera pour l'INERIS, dont les représentants, lorsqu'on les rencontre, disent une chose assez simple : grossièrement, ils constatent que lorsqu'un drame comme AZF survient, des moyens sont octroyés ; lorsque plusieurs années se passent sans accident de la même ampleur, on a tendance à les raboter.
Or, s'agissant de l'INERIS, il n'est pas question de lier le maintien du nombre d'emplois à la survenue d'éventuels problèmes : ces experts agissent de manière très précise sur des problèmes donnés ; si l'on perd une telle expertise en supprimant des emplois sans s'assurer du renouvellement et de la formation des personnels, lorsqu'un drame surviendra, nous manquerons cruellement de l'expertise nécessaire.
Il est donc problématique de diminuer le budget de l'INERIS et de supprimer des postes. Là encore, nous invitons simplement à la remise d'un rapport, ce qui ne devrait pas coûter grand-chose au budget de la nation.