Le domaine de la pollution des sols n'est pas très médiatique, il n'a pas une connotation très positive. Des sites de Picardie ont été concernés il y a quelques années. J'en ai perdu le nom. C'est un domaine sur lequel on diffuse peu d'informations.
Les bases de données sont assez connues. Le ministère recense environ 7 000 sites qui font l'objet d'un suivi. Mais il y a finalement très peu de sites qui ressortent ou dont on parle. On communique peu, alors qu'on en a les moyens. C'est un paradoxe : on n'a jamais eu autant de moyens de communiquer, mais on n'a jamais aussi mal communiqué ! Telle est mon analyse.
Il convient d'adopter une démarche proactive ou une démarche de communication pour expliquer le niveau de connaissances. Je participe à de nombreuses réunions publiques. Les gens y comprennent très bien quel est l'état des connaissances. Il faut seulement être prêt à leur indiquer comment on va faire pour lever les doutes résiduels, en leur présentant une situation ou un schéma conceptuel, c'est-à-dire un niveau de connaissances à un moment donné. Je dirais presque qu'ils sont rassurés de ne pas se voir apporter toutes les réponses.