L'INERIS est assez spécifique dans ses missions si on les compare à l'international. Il possède une palette d'expertise qui va de de l'appui très opérationnel à des compétences en matière de risques accidentels, mais aussi de risques chroniques. Nous n'avons pas d'équivalent stricto sensu dans les autres pays européens. Nous avons plutôt des réseaux de coopération avec un certain nombre de partenaires qui sont, sur certains sujets, plus ou moins nos homologues.
Sur les questions d'incendie par exemple, la coopération européenne porte sur les modèles numériques afin de les comparer et de les valider. Le domaine de la qualité de l'air, qui est assez proche de celui de la simulation de panache, a évidemment une dimension européenne très marquée. En l'occurrence, Laurence Rouïl est la référente scientifique de la convention sur la pollution transfrontalière à longue distance. Nous jouons un rôle assez important dans cette coopération internationale. Je n'ai pas de réponse générale à vous donner sur toute la palette d'activités de l'INERIS, mais à l'évidence, le caractère international est absolument essentiel sur plusieurs de ces domaines.