Pour compléter sur le sujet des valeurs de référence, nous construisons des bases de données relatives aux sols avec l'ADEME et certaines sont en ligne – par exemple sur les sols urbains. Il y a aussi un réseau de mesure de la qualité des sols avec l'INRAE, où l'on a un point par maille de 16 kilomètres carrés. Ce sont des zones agricoles plutôt que des zones urbaines, mais ce travail est en cours pour être mis à disposition.
Mesurer une valeur est une chose, mais si l'on veut comparer des zones, il faut que les valeurs de référence soient définies de la même manière sur l'ensemble du territoire. La méthode doit être la même partout, à Lille ou à Marseille. Ce travail d'harmonisation est en cours. Il prend du temps, parce qu'il n'est pas facile.
La prochaine étape sera de pouvoir faire remonter des informations. Nous collectons beaucoup d'informations, mais elles sont dispersées selon les donneurs d'ordres. Ce peut être une entreprise privée, mais aussi une collectivité, dans le cadre d'un diagnostic. Un travail est en cours pour être en capacité de faire remonter ces informations auprès des donneurs d'ordres, à travers le web service par exemple, mais aussi de les restituer, notamment en période de crise, pour que cela puisse servir de référentiel. Ces travaux concernent différentes agglomérations ou régions, en fonction de l'espace concerné.