Nous voilà rassurés. Nous le savons, l'important pour une telle mission est qu'elle soit suivie d'effets, d'une réorganisation, et que soient bien identifiées les personnes qui vont s'occuper de la mise en oeuvre du changement, de la transition, de l'amélioration. Je ne sais pas si le président Longuet a la même impression, mais il m'a semblé qu'il y avait un réel vide à combler en la matière.
J'ajoute un dernier point, qui était en filigrane de vos interventions : la question de l'information, la manière de communiquer et de gérer la crise, qui est d'autant plus complexe à notre époque de réseaux sociaux, de propagation de nouvelles fausses et vraies, et d'exigence extraordinaire de l'opinion publique par rapport aux pouvoirs publics. Dans ce contexte, il faut réviser nos méthodes et être bien au clair sur la gestion de l'information.
Nous avions évoqué, dans le cadre des auditions sur Notre-Dame de Paris, la propagation remarquable de fausses nouvelles relatives à sa reconstruction. Qu'est-ce qui manque, et qu'est-ce qui ne manque pas ? Qu'en est-il de la façon de mettre en avant les expertises et de répondre justement aux questions que se posent les uns et les autres ? C'est un processus sur lequel il y avait une marge de temps plus ample par rapport à ce que vous avez. Mais, on l'a vu dans Lubrizol, il faut vraiment améliorer la façon de répondre aux attentes et aux interrogations des citoyens.