Il porte sur l'organisation de notre séance. Ce texte extrêmement important contient des mesures privatives de liberté et survient à un moment tragique pour notre pays : près de 26 000 morts, une économie en passe de s'écrouler, selon la formule appropriée qu'a employée, et pas à la légère, le Premier ministre. Avant que nous ne l'examinions au fond, je voudrais donc, sans offenser M. le secrétaire d'État, exprimer mon étonnement de ne voir sur ces bancs ni le Premier ministre, ni le ministre des solidarités et de la santé, ni le ministre de l'intérieur. Nous le déplorons ; c'est sans doute là un signe de plus du peu de considération portée à l'Assemblée nationale depuis le début de cette crise.