J'ai tardé à prendre la parole car je souhaitais laisser le débat suivre son cours, mais j'avoue être excédé par la situation. Nous sommes dans un lieu où l'on fait de la politique, et c'est naturel, mais pas à n'importe quel prix et pas dans n'importe quelles conditions.
J'écoute avec attention M. Pradié qui donne des leçons depuis tout à l'heure. Il nous disait cet après-midi : « Je suis opposé à l'amnistie. » Le terme n'est pas le bon, comme l'a indiqué la garde des sceaux, mais l'idée est là. Pourtant, l'amendement qu'il a proposé commençait par : « Nul ne peut voir sa responsabilité pénale engagée. » Je ne sais pas exactement ce qu'il entend par là, il devra peut-être nous l'expliquer.