Nous allons déjà beaucoup plus loin que ce que demandent les amendements : depuis la promulgation de la loi d'urgence du 23 mars, tous les mardis, les deux chambres du Parlement sont informées de la totalité des actes pris dans le cadre de l'état d'urgence. Ainsi, mardi dernier, j'ai signé un document indiquant au Parlement que le Gouvernement n'avait procédé à aucune réquisition individuelle d'aéronef – c'était inutile, en effet, puisque le pont aérien entre la Chine et la France fonctionne bien. Cet exemple est révélateur du niveau de détail auquel se situe l'information du Parlement.