Je suis très étonné de votre réponse, monsieur le ministre. Il s'agit de faire en sorte que, pendant l'état d'urgence, jusqu'au 10 juillet – c'est-à-dire pendant trois semaines – , les directeurs d'école soient déchargés de leurs fonctions d'enseignement. Mettez-vous à la place d'un directeur d'école qui devra organiser la réouverture le 11 mai, puis faire monter son école en puissance : il devra définir combien d'élèves supplémentaires il peut accueillir, ou encore s'assurer de recevoir tous les matériels nécessaires, comme les masques. Il devra donc fournir un réel travail d'organisation. L'amendement vise à décharger les directeurs d'école pendant trois semaines, dans le cadre de l'état d'urgence : il n'est pas question de révolutionner leur rôle ! Je crois qu'on peut – et qu'on doit – faire ce geste, en responsabilité.