Il y a cinquante minutes, des chefs de service hospitalier et des virologues ont déclaré que, si nous restons à deux mètres les uns des autres à partir de lundi et que nous imposons le port drastique du masque, nous pouvons parvenir à écraser la courbe fin juin et passer un chouette été.
Cet amendement vise à rendre obligatoire le port du masque dans les lieux recevant du public et les commerces autorisés à partir du 11 mai. Cela semble en effet être la mesure la plus indispensable pour éviter une deuxième vague de contamination. Les pays qui ont le mieux réussi à endiguer l'épidémie sont ceux qui ont su instaurer cette mesure nécessaire et qui se sont donné les moyens de réussir à la généraliser, à l'image de Singapour, de Taïwan ou de la Slovaquie.
L'amendement tend donc à donner au Premier ministre la possibilité de prendre un décret réglementaire pour rendre obligatoire le port du masque. À partir du 11 mai, de nombreux lieux rouvriront, hormis certains commerces tels que les restaurants, les bars et les cafés, et c'est au regard des disparités prévisibles dans l'application des consignes sanitaires qu'il est fondamental d'uniformiser la réglementation et de rendre obligatoire le port du masque dans les lieux recevant du public, où il permettra de protéger à la fois les clients et les personnels des établissements. Il est hautement préjudiciable que les bénéfices tirés de la période de confinement soient réduits à néant par un manque de prudence qu'il est facile de limiter au moyen du dispositif proposé par le présent amendement.