Nous soutenons les amendements : la prolongation de la trêve hivernale est évidemment nécessaire. On ne peut pas d'une part affirmer que l'économie française risque de s'écrouler – avec toutes les conséquences que l'on peut imaginer – et d'autre part penser que d'ici au mois de juillet, la situation va s'améliorer au point que l'on puisse se passer de cette mesure.
Le Gouvernement souhaite s'en tenir à une prolongation jusqu'au 10 juillet. Malheureusement, je crains fort que les effets économiques et surtout sociaux de la crise ne soient durables pour les plus défavorisés de nos concitoyens ; sans lire dans une boule de cristal, on peut penser qu'ils persisteront des mois et des mois. Et le mois d'octobre, c'est peut-être encore trop optimiste. C'est peu dire que nous voterons ces amendements.