Pour nos concitoyens, ce qui compte, c'est de savoir s'ils pourront aller se promener sur le rivage, pêcher ou encore faire du surf ou du bateau. À cet égard, je ne ferai pas de procès d'intention au Gouvernement, puisque celui-ci s'est engagé envers nous. Au reste, la pression politique, celle de l'opinion publique, était telle que s'il n'avait pas autorisé l'accès aux espaces naturels, les gens seraient passés outre. Reconnaissons que parfois, le droit s'adapte au fait. Vous n'aviez pas les moyens de prendre une autre décision.
L'autorisation ne pourra cependant résulter que d'un décret, puisque, pendant l'état d'urgence sanitaire, l'interdiction est la règle et l'autorisation l'exception. La décision se prendra en concertation avec les maires. Je me réjouis que l'on découvre leur utilité à la faveur de la crise. J'espère qu'on s'en souviendra par la suite.
Au demeurant, je regrette que vous enfonciez un nouveau coin dans les pouvoirs du Parlement.