Sachez, monsieur Mélenchon, que je ne prends aucune remarque à titre personnel.
Monsieur Jumel, souffrez que je puisse consulter mon téléphone quand je suis à l'Assemblée. Je reste parfois dix heures avec vous en séance, ce qui est tout à fait normal, mais nous sommes en pleine crise sanitaire et, en ma qualité de ministre de la santé, je reçois régulièrement des informations de la cellule de crise du ministère de la santé. Quand vous m'avez interpellé tout à l'heure, j'étais en communication avec un réanimateur pédiatrique au sujet des cas infantiles. Je suis dans l'obligation de continuer de travailler même quand je suis avec vous. Croyez-moi, quand je vous quitterai, qu'il soit deux heures ou quatre heures du matin, je continuerai de travailler ! Ne prenez pas comme une offense personnelle que je consulte mon téléphone.
N'oublions pas que nous parlons là d'une maladie qui tue. no