J'ai déjà largement répondu tout à l'heure sur la question du secret médical, notamment en citant tous les avis favorables que nous avons reçus de différents organismes. Une digue demeure pour protéger le système de l'extérieur : le partage du secret médical n'aura lieu qu'à l'intérieur de lui, à l'instar des nombreuses dérogations au secret médical existantes – j'en ai cité.
À ceux d'entre vous que l'impact du tracking inquiète au point qu'ils pensent qu'appeler quelqu'un pour protéger les individus qui ont été à son contact s'apparente à de la dénonciation, j'ai envie de dire, avec un peu d'esprit de provocation : ne votez pas pour ce texte. Mais alors ne nous demandez pas de faire des contrôles à l'échelle de la population et de consacrer tous les moyens possibles à la lutte contre l'épidémie. Si vous considérez sérieusement que le suivi épidémiologique opéré par des médecins, des salariés de l'assurance maladie et des salariés des agences régionales de santé, qui se dévouent depuis des semaines, s'apparente à de la dénonciation, dites que vous refusez le tracking et que vous ne voterez pas pour le texte ! C'est votre droit !