Je suis contre et, si c'était mon cas, je ne le ferais pas, mais il n'empêche que d'autres le font, jusque dans cette assemblée, et c'est leur droit. Mais il ne faut certainement pas tomber dans un extrême, celui du système fondé sur un réseau social complètement partagé, ni dans un autre, celui où une seule personne au monde, mon médecin, devrait être au courant que je suis atteint d'une maladie contagieuse potentiellement mortelle pour les personnes qui m'entourent. Je considère que, dans le contexte actuel, il faut absolument ne rien lâcher sur ce qu'il est nécessaire de conserver dans le secret médical et qu'il faudra détruire toutes ces données dès qu'on en aura fini avec l'épidémie. Il n'y a aucun problème à mettre de la transparence dans le fonctionnement du dispositif, aucun problème à prévoir des évaluations extérieures et à rendre compte au Parlement, à la CNIL, à qui vous voulez, mais, pour avancer, il est nécessaire de rester dans cet entre-deux.