Nous parlons de la sécurité de la Présidence de la République : le GSPR a vu ses effectifs passer de quatre-vingt-neuf personnes il y a trois ans à soixante-trois personnes aujourd'hui. Et l'on peut considérer que la sécurité de la Présidence de la République, quel que soit le Président, ne justifie pas de faire de la petite polémique politicienne. Notre objectif est non pas de revenir au début du quinquennat précédent, de rétablir les moyens dont disposait alors le Président Hollande pour sa sécurité, dans un contexte qui, je pense que vous le reconnaîtrez, était un peu différent, mais de faire progresser de quatorze personnes les effectifs du GSPR pour les faire passer à soixante-dix-sept, ainsi que de se donner les moyens nécessaires pour la sécurité de nos systèmes d'information. En effet, la République française, que l'on aime ou pas son Président, a besoin d'être défendue. Et garantir la sécurité, à la fois informatique et physique, du Président de la république devrait être l'honneur de chacun.
En plus, monsieur le député, quand vous dites qu'en corollaire, il y aurait la volonté d'affaiblir les pouvoirs du Parlement, je vous ai connu plus fin juriste : vous savez très bien que le Gouvernement ne peut diminuer les capacités de fonctionnement et les moyens financiers du Parlement. Vous faites le lien entre l'augmentation du budget de l'Élysée dédiée aux moyens de sécurité et la volonté de l'Assemblée nationale de faire évoluer ses propres dépenses alors que l'une et l'autre ne sont absolument pas corrélées. Le laisser penser serait a minima une erreur de droit, ce que je n'imagine pas de votre part, et, dans tous les cas, une mauvaise polémique.