Je vous remercie, monsieur le secrétaire d'État, pour ces explications même si, hélas, elles ne sont pas convaincantes. Je voudrais revenir sur un point : vous m'avez mis en cause en prétendant que je n'aurais pas lu les rapports. Je les ai évidemment lus et j'ai parfaitement conscience que la question de la sécurité est une question importante pour l'Élysée, loin de moi et des autres cosignataires de cet amendement l'idée de vouloir mettre en cause la sécurité du Président de la République. Ce n'est pas de cela qu'il s'agit. Mais dans une république exemplaire, au moment l'on demande un certain nombre de sacrifices à nos concitoyens, sacrifices importants de surcroît, vous le savez, puisque les classes moyennes et les retraités vont le sentir passer avec une augmentation de CSG, il n'est pas très raisonnable d'augmenter en parallèle le budget de l'Élysée sous prétexte d'accroître la sécurité.