J'entends parfaitement toutes les explications données par M. le secrétaire d'État, mais tout cela a un côté surréaliste.
Monsieur le secrétaire d'État, personne aujourd'hui ne pourrait contester l'urgente nécessité d'assurer une parfaite protection du Président de la République : je ne pense pas que les collègues qui siègent de côté-ci de l'hémicycle se permettraient une telle légèreté.
Cependant, la question qui se pose réellement est celle de savoir quel signal nous voulons envoyer à nos concitoyens. J'ai dit tout à l'heure, au cours de mon intervention, qu'il ne saurait y avoir de cure d'austérité à géométrie variable, c'est-à-dire que l'on demande d'un côté à la majorité des Français de se serrer la ceinture et, de l'autre, on le sentiment que d'autres entités en prennent un peu à leur aise avec les institutions et, surtout, avec l'argent du contribuable.