Encore une fois, je n'ai pas du tout l'intention de remettre en cause le fait qu'il faille assurer la sécurité du Président de la République, puisque c'est l'argument massue utilisé ce matin pour expliquer l'augmentation des crédits.
Cela dit, je voudrais évoquer un événement qui s'est déroulé il n'y a pas très longtemps en Guyane, lors de la visite de M. le Président de la République qui a fait le pari d'aller déambuler dans des quartiers chauds de Cayenne et de Matoury. J'ai alors eu le sentiment qu'il mettait sa vie en danger et que la sécurité maximale nécessaire à sa protection n'était pas garantie.
Il serait donc intéressant pour nous d'envoyer un signal correct et cohérent à la population pour lui dire que nous prenons effectivement ici des décisions, mais que nous faisons en sorte que les actions que nous menons sur le terrain soient en parfaite cohérence avec ces décisions.
Il faudrait que nous sortions de ce débat quelque peu surréaliste – j'ai moi-même du mal à l'appréhender – afin de donner des motifs de satisfaction notamment aux collègues qui posent des questions de fond qui méritent des réponses de fond.