Madame la présidente Bourguignon, je vous remercie de votre question. Ce matin, je me suis rendu dans le Val-de-Marne, pour visiter un EHPAD puis rencontrer un couple de personnes âgées restées à domicile, ayant bénéficié du soutien indispensable, vital même, d'une aide à domicile, laquelle m'a raconté les difficultés inhérentes à l'exercice de sa profession et de ses missions au cours de la période qui s'achève.
Je souscris à l'objectif que vous indiquez : il faut valoriser ce qui a été accompli, de façon admirable, par des professionnels sans lesquels les personnes âgées, les personnes en situation de handicap et toutes les autres personnes vulnérables n'auraient pu rester chez elles pendant toutes ces semaines.
En cette Journée internationale des infirmières – je remercie M. le président de l'Assemblée nationale de l'avoir rappelé si brillamment – , j'aimerais que nous ayons une pensée pour eux, ces indispensables de la République, et que nous leur rendions hommage : celles et ceux qui permettent à nos enfants d'aller à l'école, qui protègent nos grands-parents et nos parents, même chez eux, ces personnes que l'on ne voit pas suffisamment dans la vie quotidienne mais qui sont devenus si visibles et si indispensables au regard de chacun depuis le début de la crise épidémique.