Or elle ne l'est pas, alors que le système a été lancé en 2005, il y a plus de dix ans. La Cour des comptes a écrit qu'il ne fonctionnait pas – ce n'est pas moi qui le dis, c'est la Cour des comptes. Allez visiter un commissariat de police dans votre circonscription, rencontrez les magistrats : vous verrez bien que cela ne fonctionne pas. On ne peut pas se contenter de répondre : « Ah non, désolé, ce n'est pas moi, c'est l'autre ! », car, à force, personne ne fait rien et l'on se retrouve, douze ans après son lancement, avec un système qui ne fonctionne toujours pas.
Je ne peux pas accepter ces arguments. Nous avons besoin d'écoutes qui fonctionnent ; si elles ne fonctionnent pas, ce n'est pas la peine de voter des lois qui en prescrivent.