Je vous remercie, monsieur le député Potier, pour ces références intellectuelles à de grands hommes qui ont apporté leur pierre à l'édifice. Franklin Roosevelt nous avait ouvert le chemin en prévoyant des plans de relance très importants à la suite de la crise de 1929 ; cette source d'inspiration peut nous guider.
Rappelons tout ce que le Gouvernement a fait au cours des dernières semaines, non pas pour prononcer des paroles fortes ou écrire des tribunes qui le seraient encore plus mais pour agir et sauver des entreprises et les millions d'emplois qu'elles représentent, et faire en sorte que cette crise sanitaire ne se mue pas en crise sociale majeure.
De quoi parle-t-on ? D'un plan de 110 milliards d'euros exclusivement dédiés à sauver le lien entre le salarié et son entreprise : c'est le dispositif d'activité partielle que Muriel Pénicaud a très rapidement instauré et grâce auquel dans le secteur privé, près d'un salarié sur deux doit aujourd'hui son salaire à l'État. Ce plan vise également à sauver la trésorerie des entreprises ; c'est du concret…