Nos préconisations en matière de gestes barrières et d'organisation ont évolué au fur et à mesure de la crise, car, depuis le mois de janvier, nous nous sommes adaptés systématiquement, de manière presque quotidienne, à l'évolution des connaissances sur ce virus, que ce soit pendant la phase 1, la phase 2, le confinement ou le déconfinement.
Pour éviter notamment une pénurie de médicaments, nous avons déclenché le « plan blanc », qui limite les soins non urgents pour libérer des lits hospitaliers et augmenter ainsi les capacités de réaction de l'hôpital. Localement, on a bien vu que la médecine de ville, les hôpitaux et les cliniques privées ont su collaborer : ce travail de coordination constituera une base pour la réflexion, qui va s'engager dans les semaines à venir, sur l'organisation des territoires en matière de santé.
S'agissant de l'accès aux soins, le ministre n'a pas cessé de rappeler qu'en période de confinement, il fallait continuer à consulter son médecin, même si l'on n'était pas atteint du covid-19. Plus d'un million de téléconsultations ont eu lieu pendant la période de crise : les Français se sont approprié ce moyen de consulter leur médecin. Pour les maladies chroniques, nous avons fait le nécessaire pour que les ordonnances soient renouvelées automatiquement, mais rien de tout cela ne remplacera un contact direct de chacun avec son médecin, éventuellement par téléconsultation : le travail en cours vise à aider les Français à retrouver le chemin des cabinets médicaux.