Durant la crise, l'hôpital a montré qu'il savait s'adapter, et qu'il fallait faire confiance à ses personnels. Le ministre de la santé l'a dit ce week-end : la question de la rémunération doit être abordée, je l'ai dit tout à l'heure et je n'y reviens pas. Il en a pris l'engagement : une concertation nationale sera menée. Le Ségur de la santé se réunira le 25 mai prochain.
Nous aurions tort d'opposer les directeurs d'hôpital et les médecins : c'est parce qu'ils ont travaillé ensemble, au service des malades, qu'ils ont pu faire face à la crise. Si c'est possible pendant une épidémie, cela doit être possible au quotidien ! On nous a aussi rapporté que de toutes petites choses peuvent faire beaucoup. Il faut mener tout un travail d'assouplissement des règlements ; au-delà des moyens financiers nécessaires, le ministre a également demandé que l'on nous fasse savoir, depuis le terrain, dans quels rouages il fallait mettre de l'huile, afin d'améliorer le fonctionnement de notre système de santé.
Olivier Véran a souhaité que le plan en faveur de l'hôpital soit présenté avant l'été, pour inscrire tout ce qui pourra l'être dans le prochain budget de la sécurité sociale. Nous n'avons pas besoin de diagnostics : nous connaissons la situation. Nous devons maintenant trouver les solutions, et les financer. C'est ce qui sera fait lorsque le projet de loi de financement de la sécurité sociale sera débattu dans cet hémicycle ; vous pourrez à cette occasion nous faire connaître vos propositions.