Votre question fait écho à celle posée par Sandrine Josso au début de la séance sur la recherche.
L'heure n'est pas à la réorganisation ni à la création de structures. Nous ne voulons pas déstabiliser ce qui fonctionne. Il s'agit plutôt de continuer à renforcer REACTing afin de soutenir la coordination des recherches en cours en matière de prise en charge des malades et préparer la prochaine étape : la recherche vaccinale.
Je souligne le caractère très multidisciplinaire des recherches en cours : elles font appel à la biologie, à la virologie, à l'épidémiologie, à la modélisation, à la physiopathologie et à la santé publique. C'est bien grâce à ce prisme varié que nous pourrons continuer à avancer.
C'est la force d'un réseau comme REACTing qui rassemble des organismes de recherche nationaux, des universités et des hôpitaux. En outre, la géométrie et l'engagement peuvent varier d'une crise à une autre grâce à la souplesse et l'agilité du réseau.
Le moment venu, nous étudierons, en coopération avec la ministre de la recherche et les différents acteurs, la pertinence d'une autre organisation sur le long terme.
Enfin, je tiens à saluer l'action des équipes de soin qui se mobilisent depuis le début des recherches. Leurs travaux sont indispensables à la compréhension de la maladie, à sa prévention et à sa prise en charge.
Maintenons ce qui existe, puis, lorsque nous aurons trouvé la solution, nous étudierons, en fonction des résultats, la nécessité d'apporter des améliorations.