Intervention de Christelle Dubos

Séance en hémicycle du lundi 18 mai 2020 à 16h00
Questions sur les mesures sociales urgentes à prendre face au covid-19

Christelle Dubos, secrétaire d'état auprès du ministre des solidarités et de la santé :

Monsieur le député, merci pour votre question sur le sujet de l'aide alimentaire. Je l'ai rappelé, l'aide alimentaire est gérée par quatre grandes associations, quatre grands réseaux associatifs que tout le monde connaît : les Restos du coeur, le Secours populaire, la Croix-Rouge et les banques alimentaires. Cependant, l'aide alimentaire est majoritairement financée par l'État, à hauteur de 115 millions d'euros, dont une partie provient du Fonds européen d'aide aux plus démunis – l'Europe est, là encore, présente et importante sur ce sujet. À cela s'ajoutent une dépense de 350 millions d'euros liée à la défiscalisation des dons des particuliers et des entreprises, ainsi que l'action des collectivités territoriales, qui jouent aussi un rôle important – je pense aux CCAS et aux départements, qui contribuent à hauteur de 250 millions d'euros. C'est ce maillage qui permet d'apporter une réponse au problème de l'aide alimentaire, que l'État n'est pas seul à gérer, au contraire !

Nous avons constaté, en temps de crise, une augmentation de la demande. Nous avons répondu aux difficultés des familles en leur versant une aide exceptionnelle de solidarité et en abondant les fonds consacrés à l'aide alimentaire de 39 millions d'euros – soit un tiers de budget supplémentaire – , qui ont directement bénéficié aux familles par le biais de chèques d'urgence alimentaire. En termes de délais, l'enveloppe consacrée à ces chèques a été validée dans la nuit de mardi à mercredi ; nous avons passé commande des chèques mercredi, et ils sont arrivés dans les préfectures vendredi. Ainsi, en moins de soixante-douze heures, ils étaient déjà distribués aux familles.

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