… mais il sera présent tout à l'heure et c'est au nom du Gouvernement dans son ensemble que je m'exprimerai devant vous.
J'ai bien écouté l'ensemble des intervenants, en prenant de nombreuses notes, et je m'attacherai à vous répondre. Certaines de vos questions étant récurrentes, nous aurons certainement l'occasion d'y revenir lors de nos échanges. Ne soyez donc pas surpris si je ne me montre pas exhaustif lors de cette première prise de parole.
Sachez d'abord que l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé a été saisie dès le mois de février afin de déterminer si certains médicaments pourraient venir à manquer en raison de l'épidémie de coronavirus. L'Agence nous a toujours assuré qu'il n'y avait pas de risque de pénurie s'agissant des médicaments essentiels, aussi bien pour la prise en charge des maladies aiguës que des maladies chroniques. Cela étant, elle maintient une surveillance active et j'estime qu'il convient de reconnaître la qualité de son fonctionnement.
En revanche, c'est vrai, il y a eu et il y a encore des tensions en ce qui concerne les médicaments utilisés en réanimation. Il s'agit bien de tensions et non de ruptures, contrairement à ce que certains ont, je crois, laissé penser.