Je vais suivre plus attentivement le chronomètre afin de m'en tenir aux deux minutes imparties.
Vous avez mentionné à votre tour, madame Firmin Le Bodo, l'action européenne engagée conjointement par le Président de la République et la chancelière allemande. À ce stade, je n'ai pas connaissance des détails du fonds de relance – si tel était le cas, je vous en ferais part bien volontiers – , mais nous pouvons faire l'hypothèse qu'il sera réservé aux secteurs les plus touchés, afin de remédier aux difficultés liées à la pandémie. Il est certain qu'il contribuera à l'augmentation des investissements dans la recherche et l'innovation, que vous avez évoquées, et qu'il bénéficiera donc in fine au secteur de la santé, même si je n'ai pas d'indication sur la part précise qui reviendra à celui-ci.
Vous m'avez interrogé sur l'éventualité d'un moratoire sur la baisse des prix des médicaments. Il convient d'être clair sur la stratégie que nous avons développée en la matière dans notre pays : les baisses de prix sur les produits les plus anciens ont vocation à permettre au plus grand nombre d'accéder aux produits innovants. Tel est le choix stratégique que nous avons fait. Dans ce cadre, je ne vois guère de possibilité pour un moratoire sur la baisse des prix. Cela étant, je veille à laisser une forme d'ouverture : sans doute le niveau de la baisse devra-t-il prendre en considération la santé économique des différents secteurs ; cela me paraît relativement clair.