Depuis le début du mois de mars, les personnels hospitaliers m'alertent, me disant qu'ils ne sont pas assez protégés alors qu'ils pratiquent des actes invasifs. Plusieurs professionnels de santé y ont malheureusement laissé leur vie. À compter de la mi-mars, ce sont les EHPAD et les services à domicile qui m'ont alerté. Puis, au mois d'avril, ce fut au tour des professionnels libéraux et enfin du grand public.
Malgré la réquisition, il a été possible de trouver des stocks de masques, que j'ai moi-même collectés et distribués, en nombre bien insuffisant malheureusement au regard des besoins. Beaucoup a déjà été dit sur ce qui s'est passé avant la crise et sur ce qui se devrait se passer à son issue. Pour ma part, je souhaiterais revenir sur ce qui s'est passé pendant la crise.
À la fin du mois de février, nous disposions de 117 millions de masques chirurgicaux. Nous connaissions alors l'état des besoins face à cette pandémie, soit environ 1 milliard de masques.