Ou d'Indonésie, en effet. Ces pays ne vendent pas des surblouses à 10 euros. Pour l'acheteur d'un centre hospitalier, qui doit se montrer soucieux de l'argent public, ce n'est pas un réflexe. Il y a dix-sept ans, je travaillais dans un grand centre hospitalier, l'AP-HP – l'Assistance publique– Hôpitaux de Paris. Nous avions un grand plan d'achats qui permettait de réinvestir dans les équipements. Ces sujets me sont donc familiers. Si l'on sait fabriquer une blouse lavable cinquante fois et qui a les mêmes propriétés que la bouse à usage unique, alors on progresse. Dans ce cas, il faut maîtriser tout le circuit.
Nous avons travaillé en ce sens sur les différents équipements. Pour les centres hospitaliers et les EHPAD, nous avons monté une plateforme de vente en ligne d'équipements autres que les masques, ceux-ci étant gérés par Santé publique France. Nous progressons avec la filière textile pour arriver à une stabilisation.