Je le dis parce que c'est vrai – je les ai lus ! Vous aurez donc à coeur de participer – et j'aurai plaisir à vous associer – aux travaux qui succéderont à la crise. Il est encore trop tôt pour parler d'après-crise, mais il faudra, lorsqu'elle sera passée, regarder en arrière, non pas pour rechercher des coupables – cela ne m'intéresse pas – , mais pour identifier les mécanismes par lesquels la disparition du stock de masques a pu advenir, afin qu'une telle pénurie ne se reproduise pas à l'avenir.
Quant à l'EPRUS, la fusion de plusieurs agences en une seule structure a-t-elle joué un rôle dans la situation que nous connaissons ? Je ne sais pas. La question est pertinente et mérite d'être examinée. Santé publique France produit un grand nombre de données et publie beaucoup de messages en matière de prévention sanitaire, parmi lesquelles celles de Nutri-Score et du plan national de lutte contre le tabac. Cette même structure est-elle à même de vérifier que la France est en situation de gérer une crise sanitaire ? Je ne vous cacherai pas que nous avons eu quelques raisons d'en douter… En tout état de cause, le sujet devra être abordé dans le cadre d'une réflexion à laquelle je convie tous ceux qui ont des propositions constructives à formuler. Puisque c'est votre cas, monsieur Door, je vous y invite officiellement.