Vous m'interrogez sur l'investissement, qui est en effet un des piliers que nous avons identifié dans le cadre du Ségur de la santé. Il nous faut engager une nouvelle politique d'investissements et de financements au service des soins.
Investir dans la santé, c'est refuser que la qualité des soins et les conditions de travail soient mis en cause par la vétusté du matériel et des locaux. On sait que des retards ont été accumulés dans les investissements, significatifs au quotidien, à destination des soignants et des patients. Le ministre s'est engagé à construire une nouvelle doctrine à partir des défis immenses auquel notre système de santé fait face.
Investir dans la santé, c'est se donner un nouvel horizon pour répondre davantage à des besoins de santé plutôt qu'à des logiques comptables, c'est promouvoir un investissement ancré dans des projets territoriaux, un investissement durable et capable de protéger notre population sur le long terme face aux nouveaux risques.