À partir d'une niche, le travail parlementaire a permis de créer un droit universel. Et ce nouveau droit aura été rendu possible car pensé dans un cadre élargi à l'ensemble des acteurs, tous les intervenants l'ont rappelé, associations et partenaires sociaux. Ce travail de concertation et de coconstruction a permis une réécriture en profondeur pour arriver à un texte plus abouti, prévoyant des droits nouveaux inscrits dans le code du travail, des droits sociaux supplémentaires pour les bénéficiaires des prestations sociales, des droits plus protecteurs et surtout en adéquation avec les besoins des personnes endeuillées, même s'il reste du travail à faire pour améliorer la réponse des administrations, ce qu'a rappelé à l'instant François Ruffin.
Alors qu'il était composé d'un article unique lors de son dépôt, nous débattons désormais d'un texte comportant neuf articles, preuve s'il en est que l'examen au Sénat a eu lieu en bonne intelligence avec le Gouvernement pour répondre aux besoins exprimés par les associations représentatives ; en somme, un vrai travail de législateur. Néanmoins, rien n'aurait été possible sans l'émotion suscitée par l'examen de ce texte, le 30 janvier dernier, dans cet hémicycle. C'est bien de la pression exercée par l'opinion publique…