Le départ d'un enfant est un drame incommensurable, un abîme que l'on ne peut vraiment mesurer sans l'avoir connu. Cette émotion qui peut pourtant nous étreindre devant une question si vive, d'autant plus révoltante qu'elle n'est pas dans l'ordre des choses, n'autorise pas pour autant le lyrisme car nul ne saurait en faire commerce. J'aborderai donc le sujet avec retenue, avec l'élégance de ne pas rappeler les épisodes précédents, préférant me féliciter que nous soyons là, aujourd'hui, pour prendre des décisions utiles. Je le dis d'autant plus que ce n'est pas tous les jours que nous avons à inscrire dans la loi de nouveaux droits. Je voudrais saluer le travail et la persévérance, pudiques en la matière, de notre collègue Guy Bricout.