Il règne, en cette fin d'après-midi, une atmosphère d'unanimité et de grandeur dans cet hémicycle. L'article 6, créé par un amendement du Sénat, pose la question de l'accompagnement psychologique d'un homme ou d'une femme qui a été éprouvé et qui connaît une rupture dans sa trajectoire et dans son équilibre. C'est une très bonne disposition que de permettre cette expérimentation, prise en charge par la collectivité dans le cadre de la solidarité.
Mais cet article pose une question, madame la ministre, monsieur le secrétaire d'État : celle de la capacité du réseau de soins psychologiques dans nos territoires, celle de notre offre de soins psychologiques, en ville ou dans les centres médico-psychologiques – CMP. Il instaure de bonnes dispositions et il sera voté à l'unanimité ; encore faut-il qu'à l'heure du Ségur de la santé, vous sachiez appeler l'attention de vos collègues sur la nécessité de veiller, sur le terrain, à ce que cet article ne soit pas un vain mot, mais qu'il reçoive une traduction concrète.