Chers collègues, je vous remercie ! J'ai les larmes aux yeux… Je suis certain que les associations qui nous regardent en ce moment sont aussi touchées que moi par tout ce que vous avez dit. J'ai certes été à l'initiative de ce texte, mais je sais que, tous ici, vous pensiez comme moi nécessaire d'agir. Je veux donc vous exprimer mon émotion et mon bonheur que les revendications des associations aient été entendues. Le drame que traversent certaines personnes est aujourd'hui reconnu.
Je remercie tous ceux qui ont participé à l'élaboration de la proposition de loi, qui a représenté un gros travail : les ministres – je peux témoigner de leur engagement – , mais aussi Sereine Mauborgne, avec qui j'ai souvent discuté, Michèle de Vaucouleurs et beaucoup d'autres parmi vous qui m'ont apporté leur soutien. J'ai senti aujourd'hui, sur tous les bancs, une profonde humanité s'exprimer ; nous avons tous laissé parler notre coeur. Le moment que nous avons partagé est exceptionnel – souhaitons que nous en vivions d'autres comme celui-ci !
Enfin, je remercie mon groupe de son soutien : il a accepté que la proposition de loi soit présentée au cours de sa niche parlementaire, ce dont je lui suis très reconnaissant. Je suis convaincu que nos concitoyens ont ressenti l'émotion que nous avons partagée aujourd'hui. Ils savent désormais qu'ils sont écoutés lorsqu'un grand malheur les frappe.