Nous vivons – c'est une banalité que de le dire – , à l'échelle planétaire, une crise sanitaire inédite. Cette situation, exceptionnelle par son ampleur et sa gravité, est également synonyme de deuil, donc de souffrance, pour beaucoup de nos concitoyens. Elle nous oblige. Nous avons le devoir de mobiliser toutes nos ressources et d'envisager toutes les solutions possibles pour y mettre un terme.
La volonté du Gouvernement, ainsi que l'obligation à laquelle il doit satisfaire, est de faire en sorte qu'elles s'inscrivent toujours dans le cadre des valeurs de notre démocratie, au premier rang desquelles le respect de l'État de droit et des libertés individuelles.