Ce n'est pas un sujet de dissertation, mais une question que vous vous posez peut-être aujourd'hui, parce qu'elle est redoutablement d'actualité dans le contexte sanitaire que nous connaissons trop bien pour le subir depuis plusieurs semaines.
L'épidémie n'est pas terminée. Les indicateurs et les cartes que nous présentons aux Français chaque jour – fruits de l'observation, de la recherche, de l'action des soignants et de chercheurs sur notre territoire – montrent que nous sommes sur la voie du contrôle de cette épidémie ; mais au moment où je vous parle, deux Français sont, chaque heure, admis dans les services de réanimation de nos hôpitaux. L'épidémie n'est pas derrière nous, et la lutte contre la diffusion de ce virus est aussi importante aujourd'hui qu'elle l'était hier.
Avec la levée progressive du confinement depuis le 11 mai, les Français ont repris une bonne partie de leurs activités ; ils ne restent plus chez eux, mais ont repris le chemin du travail, les enfants celui de l'école, même si, dans certains territoires, les mouvements sont plus contraints que dans d'autres. Les contacts entre les Français se multiplient de nouveau. C'est tout à fait attendu et nous invitons chacune et chacun à conserver l'application rigoureuse des gestes barrières et, dès lors que ceux-ci ne peuvent pas être respectés, à porter un masque.