Pour garantir la sécurité des données des Français et l'efficacité sanitaire du dispositif, la France a fait le choix de l'indépendance.
Nous n'en sommes pas, tant s'en faut, au bout du chemin, et vous pourriez décider que ce chemin s'arrête là.
Mais je veux, à ce stade, avoir une pensée pour toutes les équipes qui auront, en un temps record, permis cette indépendance, ce qui est déjà une victoire technique et politique. Ce projet aura été mené de main de maître par l'INRIA et l'équipe resserrée qui s'est engagée autour de lui – Cap Gémini, Dassault Systèmes, Lunabee studio, Orange, Withings, sans oublier tous les autres industriels qui ont choisi de travailler gratuitement à ce projet, ni l'ANSSI – Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information – , la DINUM – direction interministérielle du numérique – , l'INSERM – l'Institut national de la santé et de la recherche médicale – , l'Institut Pasteur, Santé publique France ou encore l'armée de terre, qui aura mis à disposition ses soldats pour mener à bien les tests de ces derniers jours. Qu'ils en soient remerciés.
Cette aventure n'est pas terminée – si vous en décidez ainsi, le plus dur commencera même à partir de mardi prochain. Elle continue aussi au plan technique, puisque nous travaillons au déploiement d'un support hors téléphone pour pouvoir équiper à partir de cet été les personnes qui ne possèdent pas d'appareil ou sont éloignées du numérique.
L'attention à la fracture numérique a guidé l'équipe du projet depuis le début. Elle nous a conduits à travailler jusqu'au bout pour rendre StopCovid le plus simple possible et accessible au plus grand nombre, notamment aux personnes en situation de handicap.