Enfin et surtout, cette application n'est-elle pas le prélude à une vaste et insidieuse mise sous surveillance des citoyens – sans doute pas sous ce gouvernement, que j'estime démocrate – parce qu'elle est introduite sur la base du volontariat ? Au nom de protection de la santé publique, l'application n'installe-t-elle pas la défiance et la désocialisation, l'autre étant considéré comme une menace et non un partenaire ? Comme le disait un historien israélien, en plus de savoir sur quelle touche le doigt appuie, on veut désormais savoir à quelle température il le fait : où s'arrêtera-t-on ?