En quelques petites semaines, vous avez successivement fait tomber le secret médical, lancé des brigades sanitaires d'un genre inédit, confirmé par la funeste loi Avia la restriction de la liberté d'expression – et aujourd'hui, vous tentez de nous faire avaler un nouveau « machin » tout aussi liberticide. En quelques semaines, nous avons dégringolé le toboggan des libertés.
Mesdames et messieurs les députés, c'est au plus fort des crises que, comme les coeurs, les principes se bronzent ou se brisent. C'est au plus fort des crises qu'il faut plus que jamais tenir bon. Aujourd'hui, il faudrait être inconscient ou aveuglé pour accepter de poursuivre cette chute.