Elle est essentielle – non pas que les instances aient mal fonctionné jusqu'à présent, mais parce que les différentes questions traitées se recoupent souvent. Séparer l'organisation du travail, le projet économique de l'entreprise, l'évolution des métiers… n'avait plus de sens. L'existence de différentes instances n'était pas efficiente – nombreuses réunions examinant les mêmes questions, expertises commandées en double, voire en triple… Les ordonnances redonnent ainsi de la cohérence au dialogue social.
Dès la prochaine élection et, au plus tard, à la fin de l'année 2019, le nouveau comité sera en place : toutes les entreprises sont en train de se pencher sur cette question. Il faut rappeler que le CSE regroupe et rationalise les compétences des différentes instances qui existaient jusque-là, mais qu'il n'en perd aucune.
C'est donc à notre sens une grande simplification qui donne du sens. Ce sont souvent les mesures les plus simples qui envoient les signaux les plus forts. Cela va vraiment dans le sens d'un renforcement de la confiance.