parce qu'il en faisait preuve, même quand il savait que tel n'était pas forcément son intérêt – , composait d'une certaine façon le portrait d'un personnage incroyablement français, pourvu de qualités éminentes, peut-être aussi de défauts, qu'il reconnaissait volontiers lui-même d'ailleurs, mais un personnage sympathique. J'observe que sur tous les bancs de cette Assemblée, y compris parmi ceux qui ne partageaient en rien ses choix politiques, beaucoup lui ont rendu hommage, reconnaissant chez lui quelqu'un qui s'était engagé et qui défendait ses idées. Au fond, dans cet hémicycle, quelles que soient les opinions politiques des uns et des autres, le plus bel hommage qu'on puisse rendre consiste probablement à dire : voilà quelqu'un qui s'est tenu debout et qui a défendu ses idées. Je veux donc m'associer à vos propos, monsieur le président Abad.